Témoignage de notre ambassadeur Arnaud.

Pour Arnaud, la vie Migennoise est une affaire de famille, né à Migennes et amoureux de son territoire, il revient avec nous sur son parcours de vie, son enfance, ses occupations… « Ma mère était originaire de Migennes et mon père est né à Villemer, quand le moment est venu d’acheter une maison pour fonder une famille leur choix s’est tourné vers Migennes. Je suis né à la maternité de Joigny et j’ai passé toute mon enfance ici »

A l’époque, dans les hauteurs de Migennes, les champs étaient encore nombreux, permettant à Arnaud et ses amis de passer de belles journées au soleil à jouer au foot et à faire du vélo « j’avais la chance d’être dans un lotissement où tous les enfants avaient le même âge donc on jouait dans les terrains qui n’avaient pas été construits. Et puis mon père était agriculteur dans le Pays d’Othe donc j’y allais souvent. C’est vraiment quelque chose d’unique qu’on ne retrouve pas en ville. Je faisais aussi beaucoup de vélo et de course à pied jusqu’à Esnon et Brienon-sur-Armançon via les chemins de halages, seul ou avec des amis, j’aimais bien aller au Préblin pour me promener après les repas chez mes grands-parents »

Arnaud a su conserver son amour pour les activités en plein air, c’est donc tout naturellement qu’il s’est orienté vers l’activité d’éclusier comme job d’été « j’ai eu la chance d’être éclusier pendant 3 ans. Au départ sur l’écluse 113Y de Cheny mais qui était électrifiée et je préférai passer les bateaux manuellement donc je suis passé sur l’écluse 114-115 de Laroche à Migennes. A l’époque les gens donnaient parfois des pourboires ou alors des viennoiseries… C’est vraiment l’un des plus beaux jobs d’été que l’on puisse avoir »

Les possibilités d’activités sont multiples dans le Migennois, et Arnaud a passé son enfance à faire du sport, notamment du tennis de table, activité qu’il exerce depuis tout petit « je fais du ping-pong depuis l’âge de 6 ans donc ça fait 30 ans. Le club de ping-pong de Migennes était l’un des plus importants de l’Yonne quand j’étais petit, maintenant il y a un peu moins d’adhérents mais je continue d’y aller pour retrouver les amis et passer un bon moment ensemble. Il y a vraiment de bons clubs ici avec le rugby féminin, le handball… Il y a une vraie culture sportive dans le Migennois et dans l’Yonne en général »

La culture gastronomique bourguignonne a ponctué la vie de cet enfant du pays. Entre les promenades en familles, les sorties au restaurants, les repas du dimanche et les matinées à errer dans les allées du marché de Migennes, la gastronomie a contribué à créer de beaux souvenirs chez Arnaud qui ne changerait son enfance pour rien au monde « le plaisir de la table c’est hyper important. Quand j’étais petit on allait en famille chercher les escargots dans les bois que ma grand-mère préparait ensuite et que l’on mangeait après. On aimait aussi beaucoup se rassembler pour déguster les produits de la chasse (chevreuil ou sanglier), les vins de Bourgogne (quand j’en ai eu l’âge bien sûr). Le marché de Migennes était gigantesque et il y avait de très bons produits. On passait voir les commerçants qui vendaient des poules ou des lapins, le charcutier nous donnait un tranche de saucisson à l’ail, c’était très bien. Je continue d’y aller aujourd’hui bien qu’habitant dans le Pays d’Othe parce que les produits sont toujours de qualité, de producteurs locaux et ce sont les mêmes prix qu’en grande surface donc j’y vais régulièrement et je complète ailleurs pour les produits qui ne s’vendent pas. Ce qui était bien aussi au marché à l’époque c’est que l’ancien directeur de l’Escale était passionné par les oiseaux. Il en possédait beaucoup et les exposaient dans des cages. Des grandes cages où tous les animaux avaient de la place et étaient heureux. Alors après le marché on allait les voir. Maintenant si on veut voir des animaux on peut toujours aller au Préblin pour observer les cygnes et les ragondins »

La suite ? Arnaud poursuit ses études à Sens après un BTS à Auxerre. Il se dirige vers une licence professionnelle industrielle avant de se spécialiser en intelligence économique et réalise des alternances dans différentes entreprises pour se confronter à la réalité du terrain : Charlatte, Schott France ou bien l’AFNOR lui ouvre leurs porte lui permettant ainsi d’acquérir des compétences essentielles pour sa future activité professionnelle « après mes études j’ai rejoint la Chambre de Commerce et d’Industrie de Troyes puis une agence de développement économique à Marne-la-Vallée avant d’intégrer une start-up qui accompagne les collectivités territoriales dans leur développement stratégique, notamment en ce qui concerne les liens avec les entreprises. A côté de ça je donne aussi des cours à la Sorbonne pour un master en entreprenariat »

Dans cette optique, la position géographique de Migennes, idéalement située sur l’axe Paris-Dijon lui permet d’exercer son activité très facilement « l’entreprise est basée à Montpellier mais les agents sont en 100% télétravail et je suis responsable du développement sur toute la partie nord. Je suis donc revenu vivre dans le Pays d’Othe à proximité de Migennes parce que c’est un endroit que j’aime beaucoup et où les prix de l’immobilier restent raisonnables. C’était donc l’endroit idéal entre mes besoins personnels et professionnels parce qu’à partir de Migennes on a facilement accès au réseau autoroutier et la gare qui dessert Paris très facilement. »