Ayant grandi à Migennes, Marion est revenue vivre à Laroche-Saint-Cydroine après ses études en région parisienne. Parcours d’une jeune femme engagée dans la vie locale.

 

Tombée dans le bénévolat quand elle était petite

    Je m’appelle Marion et je fais du bénévolat depuis toujours. En fait j’ai toujours été plongée dans le bénévolat parce que ma mère était présidente de la Maison de la Jeunesse et de la Culture. Donc quand j’étais petite j’y faisais de la danse néoclassique avec Patricia. Plus tard je m’occupais aussi des petites lors des événements.

    Ma mère est toujours présidente de la Maison de la Jeunesse et de la Culture et trésorière du club de handball en plus de son travail à côté.

 

La vie dans le Migennois

    Vivre à Migennes quand on est petit c’est tout mignon tout rose parce que c’est une ville familiale, elle bouge pour les enfants. C’est une ville dynamique, le cadre est sympa, il y a des activités sympa à faire, elle s’active l’été pour les personnes par exemple qui ne peuvent pas partir en vacances avec des activités gratuites parce que dès qu’on veut aller ailleurs, ces activités sont payantes.

    Et puis il y a plein de choses qui ont été mises en place avec le cabaret l’Escale, le cinéma Le Prisme qui a été créé…

    Les restaurants aussi sont super bons, les Caves du Luxembourg et la Pergola c’est bien même si c’est surtout le midi et le Mitigana c’est très bon aussi mais c’est plus haut de gamme.

    J’ai fait mes études en région parisienne donc ma vie sociale se passe plutôt là-bas mais il n’y a pas beaucoup de jeunes « jeunes » ici et c’est dommage. Mais c’est parce que les jeunes après le bac, ils partent tout de suite faire leurs études sur Dijon et Paris.

    En plus ce qui est bien ici c’est qu’il y a le train donc on peut facilement aller à Paris et Dijon et quand on est jeune et qu’on veut sortir dans le coin il y a Monéteau, et puis on peut aller à Auxerre et Sens en train.

    Aujourd’hui je vis à Laroche-Saint-Cydroine avec mon compagnon qui lui aussi a grandi à Migennes. J’ai travaillé à Migennes pendant 4 ans avant de changer d’orientation donc maintenant je travaille dans une école de coiffure à Joigny et lui travaille à Ormoy. Laroche c’est pratique car on peut être à Migennes en juste trente minutes à pied et puis j’aime bien avoir mon petit coin de campagne proche de la ville. C’est une ville calme et on a quelques commerces de proximité.

 

Le Handball, pour créer du lien

    J’ai arrêté la danse et le bénévolat lorsque j’ai continué mes études et quand je suis revenue ici je suis redevenue bénévole au sein du club de l’ASUCM handball. Ça fait 3 ans maintenant. J’y ai joué pendant 5-6 ans, et mon frère et mon compagnon en font aussi. Donc j’ai pris le secrétariat et je m’occupe des licences, de tout ce qui est événements en coopération avec la ville de Migennes lors de Migennes Plage et de la fête des associations.

    Ce sont des événements importants parce que ça ramène des adhérents. Du coup ça va faire la troisième année qu’on participe à Migennes Plage et on voit l’apport que ça nous fait. On a beaucoup d’enfants qui se sont inscrits grâce aux animations que l’on organise pour Migennes Plage. On se fait connaître donc merci à Migennes pour leur confiance.

    On intervient aussi sur la fête des associations qui se tient sur la place du marché tous les deux ans il me semble. Ça fait deux ans qu’on tient la buvette et la restauration ainsi que notre stand comme toutes les autres associations afin de se faire connaître.

  On essaye de tourner avec les bénévoles mais généralement ce sont toujours les mêmes personnes qui viennent aider et puis on a peu de bénévoles jeunes. Mais je les remercie car ils sont toujours présents et impliqués pour nous suivre et aider au maintien de cette vie de club. Là on a accueilli une jeune qui vient d’Orléans je crois, enfin une grande ville dynamique et elle me disait que c’est un peu pauvre en dynamisme ici. Donc elle a trouvé le club et on l’accueille pour justement éviter qu’elle s’ennuie chez elle.