Témoignage de notre ambassadeur Dominique.

C’est les pieds dans l’eau que Dominique nous a reçu à bord de l’un de ses navires de croisière. Passionné par son travail depuis toujours, cette rencontre a été pour lui l’occasion de retracer son parcours de vie.

Portrait de notre chef de port

    Je suis Dominique, chef de port à Migennes. Je loue des bateaux depuis 1991. J’ai un parcours un peu atypique. J’ai commencé ma carrière à Auxerre et puis je suis partie à Gray en Haute-Saône pendant deux ans, puis Toul en Meurthe-et-Moselle pendant deux ans aussi. Et puis j’ai eu l’occasion de revenir sur le Migennois en 1991 donc je suis revenu dans le pays d’origine de ma famille.
Donc c’était l’occasion de continuer ma carrière et de me rapprocher de ma famille. C’était l’idéal.

Le Migennois, une belle surprise

    Quand je suis revenu ici, j’ai découvert le Migennois. Parce qu’avant mon arrivée je connaissais la gare, un peu le centre-ville mais pas grand-chose. J’avais pas d’a priori, je connaissais un petit peu la région ayant travaillé sur Auxerre j’avais une petite idée de ce qu’était la rivière, de ce qu’était le canal ici.

    Et en 1991 là j’ai découvert qu’il y avait des restaurants, il y avait de l’attractivité, le plan d’eau et c’est de là que tout est parti pour moi pour me développer, avec tout ce qu’on pouvait faire. En plus j’ai commencé les bateaux en 1987 et je me suis jamais arrêté en fait, je n’ai fait que ça. Donc je ne me posais même pas la question de ce que j’allais faire. 

Le Migennois, une vie calme et une ambiance conviviale

L’accueil sur le Migennois est bien fait. Avant c’était Toul et Toul c’était une plus grande ville et déjà on perd cette taille un peu humaine. Le Migennois, c’est taille humaine, on connaît un peu tout le monde donc ça reste quelque chose de très convivial alors qu’à Toul on connait moins les gens donc c’est un peu plus compliqué de s’intégrer, on a plus l’impression d’être un quidam au milieu du paysage.

J’habite sur Charmoy depuis 1991 parce que c’est ce qu’on avait trouvé à l’époque puis j’ai trouvé une maison a acheté, aussi à Charmoy mais on n’était pas fixés sur une commune en particulier. Ça s’est trouvé comme ça. 

Je trouve que c’est un petit village qui est calme et il y a un côté jeune ville parce qu’il y a des petites maisons individuelles mais il n’y a pas de HLM, ça fait village. Maintenant il y a une boulangerie, donc je suis super content. Tous les petits commerces je trouve ça bien. Et puis j’habite dans le vieux Charmoy et il y a une bonne ambiance, on a des voisins supers on s’entend bien. C’est un endroit qui est facile à vivre.

Un retour aux sources pour cet Icaunais

Mon intégration s’est faite sans problème. Je me sentais presque comme à la maison parce que mes parents habitaient à 30 kilomètres et puis j’ai de la famille autour.

On a eu deux enfants Une première en 1991 et le deuxième en 1995. Et il y avait des écoles sur Charmoy, sur le Migennois et par la suite sur le Jovinien. Plus les enfants grandissent et plus ils s’éloignent.

Un bilan positif

Quand je regarde en arrière, toutes ces années passées, c’est vrai que c’est exigeant parce qu’on ne compte pas trop ses heures ou ses week-ends. Le travail du tourisme peut paraître comme ça un peu difficile et en même temps depuis toutes ces années j’ai fait partir des gens pour leur bonheur. Des gens qui étaient en vacances et derrière grâce aux voies d’eau et le fait qu’on ait la base ici, ils ont pu profiter d’une manière exceptionnelle d’un petit moment de vie et quelque part c’est hyper gratifiant à la fois pour moi mais aussi pour toute la communauté qui peut profiter je pense de voir des bateaux et des gens heureux dessus. Je pense que c’est très précieux. 

Les gens partent d’ici mais vont à Bassou, sur Cheny. Donc oui c’est hyper rayonnant et en fait les gens qui viennent en vacances n’ont pas de frontières.